Les nouvelles de 2025

But you found me here

Elizabeth Taylor dans The Sandpiper de Vincente Minnelli

Comme l’année dernière, je me suis dit que j’allais profiter de cette newsletter de décembre pour partager un petit bilan et surtout des tops (vous pouvez scroller un peu plus bas pour les avoir directement !). J’aime bien ce petit coup d’œil dans le rétroviseur, je repense aux images qui continuent à nager dans les eaux troubles de mon imaginaire (Elizabeth Taylor qui peint sur le sable dans The Sandpiper de Vincente Minnelli, une montre qui apparaît comme dans un rêve dans le Kaili Blues de Bi Gan, un dîner aux chandelles sous la pluie dans le Goodbye Girl d’Herbert Ross), et puis les chansons qui m’ont rendue dingue et que je réécoute en boucle pour célébrer la joie de les avoir accueillies dans la BO de ma vie.

Et puis les livres — les mots qui persistent comme les scintillements du soleil sur la mer les après-midis d’été, ceux qui restent quand on regarde au loin vers l’horizon vague. Les rencontres aussi, dire à Laura Vazquez à quel point son livre racontait ce que c’était d’être un humain, en 2025, cette violente bizarrerie d’exister dans ce monde-là, dans ce monde qui regarde, qui violente, qui tue, qui assujetti. Les discussions autour de cafés au cœur de l’hiver, autour d’une bière dans la moiteur des premiers jours d’été, les discussions avec les autres et puis avec soi-même autour des grandes questions sans réponses. Les rues arpentées avec enthousiasme dans le vacarme familier de mes pensées.

Cette année a été une année de forts remous intérieurs, j’ai questionné, j’ai réfléchi, j’ai bougé les pièces du puzzle dans tous les sens jusqu’à retrouver une image claire et nette. C’était aussi, je crois, l’année où j’ai enfin trouvé l’équilibre — un équilibre très précaire et fragile, on s’entend — que je cherche sans relâche dans l’écriture entre le travail rémunéré et la pratique personnelle. C’est un travail de funambule, mais j’y arrive tout doucement. J’espère continuer à cultiver mon petit carré de liberté, ici et sur le blog, qui me convient bien tel qu’il est : chaotic good.

J’ai pas mal d’envies pour 2026, envie de tester de nouveaux formats sur cette newsletter (et peut-être de reprendre ici les interviews avec des autrices que je faisais pour feu-Women Who Do Stuff), envie de sortir des zines régulièrement (peut-être avec un système d’abonnement), envie de poursuivre mon idée de podcast narratif, envie d’écrire de la fiction… Peut-être que rien de tout ça ne verra le jour mais j’aime que ça pousse quelque part dans mon cerveau, j’aime que la terre soit fertile malgré tout (et j’aime mes métaphores, ah ça !). Et puis en 2026 il y aura, si tout va bien, un nouveau livre et ça, ça me réjouit !

Comme chaque année je vous remercie de me lire ici ou ailleurs ! See you on the other side ! 💖

Les films / séries / albums / livres qui ont fait battre mon cœur en 2025

Deux amies se baladent dans “Sorry, baby” d’Eva Victor

Les films découverts cette année

🐈 Sorry, baby d’Eva Victor (2025)
Parmi les films vus en salle (j’en ai raté plein, comme chaque année), Sorry, baby est celui qui m’a le plus accompagnée. J’ai beaucoup repensé à ses plans contemplatifs, à sa vision douce et mélancolique de l’amitié à distance, à sa manière d’explorer le trauma.

🐦 The Sandpiper de Vincente Minnelli (1965)
The Sandpiper est l’un des derniers films de Minnelli et quelle splendeur. Les couleurs, les décors, les dialogues, tout est sublime. C’est un film très profond sur le désir, sur ce que l’on croit être VS ce que l’on est vraiment.

🩺 All We Imagine As Light de Payal Kapadia (2024)
En 2025 j’ai rattrapé ce sublime film de Payal Kapadia, qui m’a beaucoup émue, par son aspect contemplatif, par son usage de la musique et par son exploration profonde des sentiments.

🌚 Moonstruck de Norman Jewison (1987)
Comment ai-je pu passer à côté de cette romcom géniale des années 80 avec Cher et Nicolas Cage en boulanger fan d’opéra ? C’est la question avec laquelle j’ai commencé l’année 2025.

🥛 Babygirl d’Halina Reijn (2024)
Au début de l’année, j’ai été assez marquée par le Babygirl d’Halina Reijn, un film profond sur le désir et les rapports de pouvoir dans le couple. Et ça m’a servi sur un plateau mon nouveau tube de karaoké (Father Figure de George Michael).

🕯 The Goodbye Girl d’Herbert Ross (1977)
Comme j’ai un rapport un peu compliqué à la réussite et à l’ambition (comme le prouvent 100% de mes bilans annuels), je suis assez sensible aux films sur les losers et autres personnes perdues. The Goodbye Girl est une romcom très délicate sur ce sujet, avec des dialogues très fins.

💻 La bête de Bertrand Bonnello (2023)
J’ai vraiment aimé (même si je ne m’y attendais pas forcément) La bête, un film qui traite des émotions à l’heure de l’intelligence artificielle, un sujet qui m’obsède et m’inquiète.

 Partir un jour d’Amélie Bonnin (2025)
J’ai été vraiment charmée par le Partir un jour d’Amélie Bonnin. C’est aussi un film traversé de réflexions sur l’échec et la réussite, abordées sous un angle très réconfortant.

🕰 Kaili Blues de Bì Gàn (2015)
Autre sujet qui me touche quasi-systématiquement : le temps qui passe (c’était d’ailleurs le sujet du texte que j’ai préféré écrire cette année). C’est ce qui travaille profondément le Kaili Blues de Bì Gàn, un film complexe et assez retors sur le rapport qu’entretient la fiction avec le temps,.

🪶 Showing up de Kelly Reichardt (2022)
Ce film de Kelly Reichardt a été une source de réconfort à un moment de grand doute. Ça raconte la manière dont la vie et l’art dialoguent, sans regard surplombant, sans vérité générale. Il y a quelque chose de vraiment bouleversant dans sa simplicité, dans sa façon de se déployer doucement.

☄️ Starman de John Carpenter (1984)
Le dispositif de Starman est d’une grande simplicité : un extra-terrestre qui découvre la vie sur terre. Et j’ai été très émue par la manière dont le film a traversé les décennies et continue de nous raconter l’humanité dans toute sa complexité. Ça parle de deuil, de nos relations aux autres, du rapport aux animaux, de la manière dont la beauté et l’horreur cohabitent dans le monde.

📻 I Like It Like That de Darnell Martin (1994)
J’ai beaucoup aimé découvrir I Like It Like That de Darnell Martin, un film qui déborde d’énergie et qui parle à la fois de la passion d’une jeune femme pour la musique et de la récupération des groupes qu’elle défend par les majors (et d’appropriation culturelle). Ça mérite vraiment d’être redécouvert !

🚘 Un simple accident de Jafar Panahi (2025)
Comme d’autres films de cette liste, j’ai aimé Un simple accident parce qu’il m’a fait réfléchir très profondément, sur le temps long, à des sujets complexes : la question de la vengeance, de comment se relever d’un traumatisme collectif et individuel, de ce qui nous différencie des bourreaux.

💖 Millenium Actress de Satoshi Kon (2001)
J’ai beaucoup écrit cette année sur le rapport très fusionnel que l’on peut avoir avec la fiction, ce qui est exactement le sujet de Millenium Actress de Satoshi Kon. C’est assez sublime sur la question de nos quêtes personnelles et de la manière dont elles se mélangent avec nos œuvres préférées.

👔 Dogfight de Nancy Savoca (1991)
Je disais l’autre jour que 2025 avait été une année assez décevante en termes de découvertes cinématographiques, et en terminant cette liste je me rends compte que j’exagérais un peu (comme souvent). J’ai fini l’année sur un coup de foudre pour ce magnifique deuxième film de Nancy Savoca, une histoire d’amour, d’idéalisme, sur la manière dont on peut changer au contact des autres — ce qui est ma source d’espoir numéro un dans la vie, en général.

“Tokyo ces jours-ci” de Taiyo Matsumoto

Les livres lus cette année

💾 Un jeu sans fin de Richard Powers (Actes Sud, trad. Serge Chauvin)
Faire un bilan de mes livres pref est toujours très difficile (car je lis beaucoup pour le travail), d’ailleurs j’en fais toujours un différent pour les Inrocks et pour ici, ce qui me permet de guérir mon FOMO. J’ai été durablement marquée par Un jeu sans fin de Richard Powers (un livre lu “pour moi”). Ça parle d’intelligence artificielle et de la construction des relations humaines.

🎭 Hamlet le long du mur d’Isabella Hammad (Gallimard, trad. Josée Kamoun)
J’aime énormément ce roman, paru à la rentrée littéraire (et en 2023 en UK), qui parle d’une comédienne anglo-palestinienne qui rejoint une troupe pour jouer Hamlet en Cisjordanie. C’est un livre très fort et beau, qui explore tout un contexte historique (l’histoire de la famille de la narratrice) et intime. Il a été malheureusement assez peu repéré en France, donc n’hésitez pas à le rattraper, il mérite.

🦷 Avale de Séphora Pondi (Grasset)
Je vous ai beaucoup parlé de ce roman paru à la rentrée littéraire, un texte très contemporain qui aborde le rapport au corps, la montée du masculinisme, l’aliénation d’avoir tous les regards braqués sur soi. Son écriture m’a vraiment soufflée quand je l’ai lu pour la première fois au moment des repérages de juin.

📚 Au grand jamais de Jakuta Alikavazovic (Gallimard)
J’ai interviewé Jakuta Alikavazovic en pleine canicule à Paris pour les Inrocks, j’étais incroyablement stressée (comme je le suis quand j'interviewe des personnes dont j’aime particulièrement le travail) et cet entretien a été l’une de mes grandes joies pro de l’année. On a décortiqué ce roman dans tous les sens, toutes ses portes d’entrée, tous ses détours et ses pièges. C’est, pour moi, un vrai chef d‘œuvre sur le rapport à nos mères, sur l’écriture et la fiction, sur le militantisme, le piège de la domesticité. Et son écriture y est à son sommet.

🧜‍♀️ Seul l’océan pour me sauver de Samantha Hunt (Le Gospel, trad. Alex Ratcharge)
Seul l’océan m’a vraiment accompagnée cette année, dans la vie comme dans l’écriture. Il fait partie de ces livres que j’ai beaucoup recommandés et sur lesquels on m’a fait beaucoup de retours, ce qui me fait toujours plaisir. C’est un roman passionné, passionnant, hybride, plein de force, de zones d’ombre, de réconfort, rempli de ces phrases que l’on couve dans l’endroit le plus tendre de son cerveau. Et Samantha Hunt écrit la mer, ses mouvements et ses mystères, comme personne.

☂️ Tokyo, ces jours-ci de Taiyo Matsumoto (Kana, trad Thibaud Desbief)
J’ai lu le premier tome de Tokyo quand j’ai fait partie du jury du prix Inrocks BD et je suis tombée raide dingue de cette série, tellement que j’ai dû aller acheter la suite dans la foulée. C’est encore une histoire de réussite et d’échec, de la possibilité (ou non) d’une œuvre parfaite. Et le dessin est sublime.

🌀 Les forces de Laura Vazquez (éditions du Sous-Sol)
On a besoin, je crois, de livres qui dialoguent avec le monde, qui s’y frottent, qui l’explorent et grattent la terre pour trouver où se niche la littérature. Les forces fait partie de ces œuvres-là, et j’ai été très marquée par sa lecture au début de l’été, par cette écriture précise, drôle et féroce, par ses digressions et sa forme poétique.

🌊 Cérémonie d’orage de Julia Armfield (éditions La Croisée, trad. Laëtitia Devaux et Laure Jouanneau-Lopez)
Dans la veine des romans qui m’ont parlé du monde et ont été assez cathartiques, j’ai adoré Cérémonie d’orage de Julia Armfield. Ce qui m’a le plus touchée dans cette histoire, c’est la manière dont l’autrice explore un Londres futuriste submergé par les eaux, dans lequel la machine capitaliste refuse de s’arrêter.

🦜 Les vulnérables de Sigrid Nunez (éditions Stock, trad. Mathilde Bach)
Ce roman m’a apporté beaucoup de joie à un moment où je doutais beaucoup, notamment de mon goût pour la forme autofictionnelle. Ça parle d’écriture, de nos liens aux animaux, de la ville, du désir, de l’amitié vieillissante. C’est à la fois drôle et assez bouleversant.

👀 Une obsession de Nine Antico (éditions Dargaud)
J’adore le travail de Nine Antico, et cette BD sur les complexités du désir, sur la séparation et sur les fantasmes m’a beaucoup touchée. Bonus pour les dessins d’une Venise imaginaire qui sont incroyables.

✍️ Vibrato de Teju Cole (éditions Zoé, trad. Serge Chauvin)
Il y a quelques semaines j’étais dans une petite phase de blocage où rien ne me plaisait et j’avais du mal à avancer dans mes lectures. Ma libraire (Véronique de la petite librairie à Brest qui a le record de mentions dans cette newsletter je pense ?) m’a recommandé Vibrato de Teju Cole en me disant “c’est pour toi” et en effet, c’était pour moi. Un roman remarquablement bien écrit qui réfléchit et médite sur l’art, sur une vision occidentale de l’art et sur l’appropriation culturelle. Vraiment très, très beau.

🏡 Les bons voisins de Nina Allan (éditions Tristram, trad. Bernard Sigaud)
J’adore la façon dont Nina Allan mêle les genres littéraires. Dans Les bons voisins elle navigue entre true crime, roman fantastique, et l’imaginaire féérique du peintre Richard Dadd. Un page turner extrêmement intelligent.

Image de la saison 3 de “Somebody Somewhere”

Les séries découvertes / poursuivies cette année

💖 Somebody Somewhere (saison 3)
J’ai été très triste de quitter les personnages merveilleux de Somebody Somewhere, une série très subtile et douce qui a vraiment pris le temps de développer chaque arc narratif au long de ses trois saisons. La dernière, qui parlait beaucoup d’amitié, m’a bouleversée.🏥 The Pitt (saison 1)
Étant une grande angoissée de la vie, je ne suis habituellement pas très portée sur les séries médicales, mais j’ai absolument adoré The Pitt, qui raconte une poignée d’heures dans un service des urgences. L’écriture des personnages, le rythme, les thématiques sociétales, les cliffhangers sadiques : tout était parfait.

🍻 Platonic (saison 2)
J’avais aimé (sans plus) la saison 1 de Platonic. J’ai adoré la saison 2, qui me semblait plus drôle et plus profonde sur l’amitié, sur le couple, sur ce que le temps fait aux relations et sur la réussite (je vous avais prévenu que j’avais un problème avec ça !).

✈️ The Rehearsal (saison 2)
J’ai absolument adoré la saison 2 de The Rehearsal de Nathan Fielder. Une série absurde et cringe de premier abord mais qui m’a beaucoup aidée sur l’anxiété, le besoin de contrôle et la difficulté d’exister dans le monde.

🎬 Mr Scorsese
Je ne sais pas si cette série documentaire en cinq épisodes de Rebecca Miller compte vraiment comme une “série”, mais je décide que si ! Elle décortique avec beaucoup de minutie la carrière de Scorsese, l’inspiration derrière ses films, ses péripéties personnelles, sa cinéphilie. C’est un portrait plein de tendresse qui ne cache pas pour autant les manquements et les zones d’ombre du réalisateur.

Les disques qui m’ont accompagnée cette année

Victorialand - Cocteau Twins (4AD)
Sans trop savoir pourquoi, j’ai beaucoup écouté ce disque des Cocteau Twins cette année, il m’a accompagnée dans tous mes moments de stress. Ça a été la bande son de toutes mes joies et de tous mes doutes.

The Diving Kind - Sonny & the Sunsets (Rocks in your head)
Je suis Sonny & the Sunsets depuis assez longtemps et j’ai adoré découvrir ce disque qu’ils ont enregistré au Sénégal avec des musicien·nes sénégalais·es. C’est très différent de leur musique habituelle mais on retrouve la voix si particulière de Sonny et leur petite touche pop irrésistible.

Altogether Stranger - Lael Neale (Sub Pop)
J’ai adoré découvrir Lael Neale cette année, ce nouveau disque et son précédent. J’adore ses mélodies, son son un peu brut, son phrasé et ses paroles m.

Milly Strange - Milly Strange (Community Music)
Beaucoup écouté ce disque australien, qui est dans l’une de mes catégories pref : les filles tristes à guitares électriques. Comme d’autres disques de cette liste, je l’ai découvert grâce aux petites reco musicales du Gospel sur Insta qui m’ont bien aidée à écouter de chouettes choses cette année.

New Radiations - Marissa Nadler (Bella Union)
Cela faisait quelques années que je n’avais pas écouté Marisa Nadler et j’ai renoué avec sa musique grâce à ce très bel album, très mélancolique et parfait pour écrire (ce qui est un de mes critères subjectifs).

All Kinds of Days - Good Sad Happy Bad (Textile Records)
J’ai écouté ce disque grâce à mon ami Boris qui me l’avait mentionné au détour d’un mail (avec les mots magiques “projet de Mica Levi”). Little did he know qu’il me lançait dans une aventure de plusieurs mois avec la chanson Irresistible que j’ai écoutée en boucle. C’est un disque passionnant, limpide par moments, complexe à d’autres, fascinant de bout en bout.

Darning Woman - Anastasia Coope (Jagjaguwar)
Ce disque-là est arrivé à mes oreilles grâce à Olivier, et je l’ai adoré tout de suite, c’est un disque de voix qui se répondent, de ritournelles sans âge, de balades un peu mystérieuses. Je l’adore.

New Threats From the Soul - Ryan Davis & the Roadhouse Band (Tough Love) 
J’ai déjà parlé plusieurs fois de cet album. On peut le comparer à David Berman (l’une de mes idoles), mais sa poésie est assez unique. Je l’ai beaucoup écouté en me perdant dans les rues à Brest et à Paris.

My Light, My Massage Parlor - Cassandra Jenkins (Dead Oceans)
J’ai adoré ce disque instrumental de Cassandra Jenkins, qui pose une ambiance très introspective et douce pour écrire, je recommande.

Caveman Wakes Up - Friendship (Merge Records)
Au cœur de l’été j'ai été assez obsédée par la chanson Free Association, mais tout le disque est très bon, ça me fait un peu penser à feu-Jason Molina (passion voix graves et torturées).

Here in the pitch - Jessica Pratt (City Slang)
Je n’avais pas pris le temps d’écouter cet album de Jessica Pratt à sa sortie alors qu’il est formidable. Life is a accompagné nombre de crises existentielles, merci à elle.

Michaelangelo Dying - Cate Le Bon (Mexican Summer)
J’ai mis un peu de temps à rentrer dans cet album, probablement parce que le précédent disque de Cate Le Bon m’avait beaucoup accompagnée et que celui-là a quelque chose de moins “immédiat”, de plus complexe peut-être. Mais il faut vraiment lui donner le temps et l’attention qu’il mérite !

Je suis désolée pour cette newsletter incroyablement longue, j’espère que vous trouverez des idées de choses chouettes à écouter/voir/lire. J’ai aussi fait une playlist de mes chansons pref de l’année, dispo sur Tidal (je pourrai vous envoyer le listing si vous n’êtes pas sur Tidal et que ça vous intéresse !) :

Je vous souhaite à toustes une très bonne fin d’année et merci de m’avoir lue ! See ya later !